Dans la province de Limpopo, au nord du parc national Kruger, le plus réputé d'Afrique du Sud pour faire un safari, se trouvent deux sites d'intérêt où se mêlent Histoire et animaux sauvages. À Mapungubwe, dont le nom signifie "la colline des Chacals", vous découvrirez de magnifiques peintures rupestres réalisées par le peuple San, ainsi qu'une importante population de rhinocéros blancs et plusieurs squelettes fossilisés et empreintes de dinosaures. Pas étonnant que le site soit classé à l'Unesco ! Non loin de là, Thulamela plonge aussi ses visiteurs dans l'histoire ancienne de l'Afrique du Sud. On y découvre les ruines d'un campement datant de l'âge de fer, nichées au milieu d'immenses baobabs.
Le nord du parc national Kruger, souvent délaissé des visiteurs, est l'endroit parfait pour mieux comprendre l'histoire de la région tout en s'offrant d'inoubliables balades en pleine nature.
La visite de Mapungubwe, dans la province du Limpopo, permet de remonter jusqu'au Moyen-Âge, époque à laquelle la ville était un centre de commerce important. On y découvre les ruines d'une ancienne ville qui, à son apogée, était la capitale d'un grand royaume du 11e au 13e siècle. Il n'en reste aujourd'hui que quelques ossements et des pierres, soigneusement excavés par les archéologues. La visite de l'ancienne cité royale permet en plus de profiter de superbes vues sur les baobabs et les mopanes peuplant la savane.
Pour plonger encore plus loin dans l'histoire de la région, ne manquez pas d'admirer les peintures rupestres réalisées par les Sans durant l'âge de pierre.
Non loin de Mapungubwe, l'ancienne cité de Thulamela n'a pas encore livré tous ses secrets. Les découvertes faites par les archéologues ont permis de dater l'existence de la ville du 13e jusqu'au 17e siècle. Deux squelettes ont été retrouvés sur place, enterrés avec des poteries, des bijoux en or et autres trésors très anciens. Ils appartenaient probablement à la noblesse. La ville possède les mêmes caractéristiques que celles de Mapungubwe et de Great Zimbabwe.
Les différentes classes sociales vivaient dans des quartiers séparés. La zone royale était protégée par de hauts murs et pouvait accueillir jusqu'à 1000 personnes. Aujourd'hui, les murs sont effondrés mais permettent tout de même de se faire une idée de ce à quoi la ville ressemblait.