Quand et combien de temps es-tu partie à Zanzibar ?
Je suis partie un peu plus d’un mois au total à Zanzibar. J’ai voulu combiner une partie voyage découverte et plongée pendant 10 jours avec le programme d’écovolontariat pendant 3 semaines. J’ai choisi de partir de fin janvier à fin février 2021, une excellente période pour découvrir Zanzibar et son archipel avec un climat chaud et sec. Pour la première partie de mon voyage, j’ai séjourné à l’hôtel Sunshine Marine Lodge, une petite structure située à Matemwe qui possède son propre centre de plongée. Pour la seconde partie, j’ai donc jeté mon dévolu sur l’association Mnarani Turtle Conservation Pond.
Quel était l'objectif de ce voyage ?
J’avais avant tout envie de découvrir la destination hors des sentiers battus, avec un projet qui me tenait à cœur qui œuvre pour la conservation des tortues marines. Ma première rencontre avec les tortues a eu lieu lors d’un voyage à Oman, dans les îles Daymaniyat. Cet animal majestueux m’a tout simplement laissée sans voix et dès que je peux partir à leur rencontre, je ne manque pas une seule occasion lors de mes voyages. Cette année, j’ai eu envie de faire plus encore à Zanzibar, j’ai souhaité contribuer à leur préservation en intégrant l’association Mnarani.
Quelles étaient tes motivations ?
Ma motivation première était donc de contribuer autant que possible à la préservation des tortues marines. De manière générale, dans mon quotidien ici à Lyon, je diminue au maximum mon impact sur la planète en réduisant mes déchets, en privilégiant des modes de transports doux, … Je suis donc très sensible à tous les projets écovolontaires. A Zanzibar, j’ai trouvé le projet qui me correspondait le plus, étant amoureuse des tortues. J’ai tout de suite eu un coup de cœur pour ce projet qui était devenu pour moi une évidence.
Pourquoi as-tu choisi cette destination ainsi que cette association ?
Je recherchais avant tout une destination soleil et plage pour couper cet hiver morose en pleine période de pandémie. Zanzibar est une des rares destinations ouvertes au tourisme, et où l’accès est très simple. Après avoir trouvé la destination et l’hôtel coup de cœur, j’ai eu envie de prolonger mon expérience sur place en recherchant un projet de volontariat existant sur l’archipel. Et c’est en découvrant le projet avec Mnarani que je me suis lancée et que j’ai finalisé ma réservation. A Zanzibar, il existe de nombreux projets de volontariat, certains avec les populations locales dans des écoles, d’autres avec les animaux comme à Josani et à Nungwi. Je recherchais avant tout un projet qui corresponde à mes convictions écologiques, Mnarani est tout simplement tombé à pic.
As-tu fait des rencontres marquantes ?
J’ai fait de superbes rencontres durant mon séjour à Mnarani. Les volontaires venant du monde entier, de tous les âges, rejoignent le projet avec chacun des objectifs différents. Par exemple, j’ai rencontré un couple britannique qui était venu il y a quelques années en tant que volontaire. Depuis, ils reviennent régulièrement à la période du Turtle Release Day pour revivre cette journée, pleine d’émotions. J’ai rencontré de nombreux jeunes étudiants qui profitaient de leur année sabbatique pour s’impliquer dans un projet pendant plusieurs semaines/mois ou encore des personnes qui, comme moi, ont posé des vacances prolongées pour travailler au sein de l’association.
Maintenant que tu es rentrée, que retiens-tu de cette expérience ? Qu'est-ce que cela t'a apporté ?
Cette expérience m’a confortée dans mon envie de m’impliquer davantage dans la préservation de la planète et réduction des déchets, qui sont, je le rappelle, l’un des plus gros ennemis des tortues marines. Aussitôt rentrée, j’ai tout de suite eu envie de repartir et de renouveler mon expérience de volontariat avec un autre projet, pourquoi pas dans une autre destination.
Quels conseils souhaiterais-tu donner aux futurs volontaires ?
Quand on souhaite s’impliquer dans une mission de volontariat, il faut être prêt à partir à l’aventure, à oublier son confort et être prêt à faire des tâches parfois physiques. Avec Mnarani, le programme quotidien peut ne pas faire rêver au premier abord, mais c’est grâce au travail des volontaires que l’association évolue d’année en année, avec l’aide et les idées de chacun.